Se rendre au contenu

De l'éhec à la Réussite : Comment un revers m'a propulsé vers ma vocation en électronique | Parcours Guy WASSEU #2

Chers lecteurs, Je suis ravi de vous retrouver dans cette deuxième vidéo de ma série intitulée "De l'Échec à la Réussite". Aujourd'hui, je vais vous emmener plus loin dans mon parcours et vous montrer...

Chers lecteurs,


Je suis ravi de vous retrouver dans cette deuxième vidéo de ma série intitulée "De l'Échec à la Réussite". Aujourd'hui, je vais vous emmener plus loin dans mon parcours et vous montrer comment un échec m'a conduit à embrasser ma véritable vocation dans le domaine de l'électronique.


Si vous vous souvenez de la première vidéo, j'ai abordé le choix crucial auquel j'ai été confronté entre l'école polytechnique de Yaoundé et la bourse en électronique à Bruxelles. En choisissant de rester dans mon pays, j'ai également fait le choix implicite de devenir mon propre employeur plutôt que de chercher un emploi hypothétique à la fin de mes études.


À cette époque, l'école polytechnique de Yaoundé octroyait des bourses mensuelles aux étudiants, allant de 40 000 FCFA pour la première année à 60 000 FCFA pour la cinquième année, avec une augmentation de 5 000 FCFA par an. Autrement dit, non seulement l'école était gratuite, mais nous étions également rémunérés pour étudier. C'était un rêve devenu réalité.



Pour comprendre comment j'ai utilisé ma bourse, il est essentiel de mentionner que j'ai toujours été quelqu'un de généreux, dépensant souvent plus pour les autres que pour moi-même. Cela vient certainement de ma mère, qui me donnait de l'argent lorsque nous allions au village étant enfant, afin que je puisse le partager avec les habitants.


Voir le bonheur que cela procurait aux autres et l'amour qu'ils me renvoyaient a façonné ce trait de caractère en moi.


Sachant que je n'étais pas doué pour économiser de l'argent, j'ai décidé de l'investir systématiquement dans l'amélioration de mon cadre de vie. Les deux premières années de l'école polytechnique étaient un tronc commun sans spécialisation, donc je n'avais pas encore une idée précise des services que je proposerais plus tard.


Ainsi, ma première bourse a été utilisée pour rénover la chambre qui m'avait été attribuée à l'extérieur de la maison par mon père. J'ai crépi et repeint les murs, et j'ai remplacé les ouvertures en bois par des portes et des fenêtres en fer. Ma bourse de deuxième année a été consacrée à l'achat d'équipements tels qu'une télévision, et j'ai également pris l'habitude d'acheter un sac de riz chaque mois pour la maison familiale. Je n'oubliais pas non plus de faire un geste envers ma grand-mère, qui était plus qu'une mère pour moi, car jusqu'à l'âge de 11 ans, je vivais avec elle dans le quartier Tsinga Elobie.


Tout semblait bien se passer jusqu'à ce que les problèmes surviennent en troisième année. Nous avons reçu le paiement du premier trimestre de bourse, soit 50 000 FCFA pour trois mois. En tant que participant à un système de tontine organisé par les étudiants, j'ai également reçu une somme supplémentaire de 90 000 FCFA. Ce jour de décembre 1991, je me sentais incroyablement riche avec 240 000 FCFA en poche. J'ai décidé de m'offrir un magnétoscope et un home cinéma, des objets qui étaient très prisés à l'époque chez les personnes aisées.


Malheureusement, j'ai été victime d'une arnaque au marché central. Un vendeur m'a abordé dans la boutique d'un Libanais et m'a fait croire que mes 240 000 FCFA ne suffisaient pas pour les deux équipements que je désirais. Il m'a proposé de me conduire chez leur grossiste qui pouvait me les vendre pour 200 000 FCFA. Je me suis précipité avec lui, lui ai remis l'argent de manière naïve, puis il estdisparu sans laisser de trace. J'ai réalisé trop tard que j'étais tombé dans une escroquerie bien orchestrée.


Ce jour-là, j'ai ressenti un mélange de colère, de déception et de honte envers moi-même. J'avais gaspillé une somme d'argent considérable qui aurait pu être utilisée de manière plus responsable. Mais au lieu de me laisser abattre par cet échec, j'ai décidé d'en tirer une leçon et de transformer cette expérience négative en une opportunité de croissance personnelle.


J'ai commencé à réfléchir à la manière dont je pouvais me racheter, comment je pouvais utiliser mes compétences et mes connaissances pour créer de la valeur et avoir un impact positif sur les autres. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que l'électronique était ma véritable passion. J'avais toujours été fasciné par les circuits et les composants électroniques, et j'avais déjà quelques connaissances de base dans ce domaine grâce à mes études.


J'ai décidé de me concentrer sur l'électronique et de devenir un expert dans ce domaine. J'ai utilisé mes bourses ultérieures pour acheter des livres, des composants électroniques et du matériel de laboratoire. J'ai passé des heures à étudier et à expérimenter, à construire des circuits et à résoudre des problèmes. Je me suis inscrit à des cours en ligne et j'ai participé à des ateliers pour approfondir mes connaissances.


Au fur et à mesure que je progressais dans mes études d'électronique, j'ai commencé à réaliser des projets concrets. J'ai construit un amplificateur audio de haute qualité, un système de surveillance à distance et même un petit robot. J'ai réalisé que je pouvais utiliser mes compétences pour créer des solutions pratiques et améliorer la vie des gens.


Cet échec initial a été un catalyseur qui m'a propulsé vers ma véritable vocation. Grâce à cette expérience, j'ai découvert ma passion pour l'électronique et j'ai trouvé ma voie dans ce domaine. Aujourd'hui, je suis un ingénieur électronique accompli, travaillant sur des projets innovants et inspirants.


L'histoire que je partage aujourd'hui est un témoignage de la façon dont un échec peut être transformé en une occasion de rebondir et de trouver sa véritable voie dans la vie. Ne laissez pas les revers vous décourager. Utilisez-les comme des opportunités d'apprentissage et de croissance. Parfois, nos plus grands échecs peuvent devenir les fondations solides sur lesquelles nous construisons notre succès.


Dans ma prochaine vidéo, je vous parlerai des défis que j'ai rencontrés sur ma route vers la réussite en électronique et des leçons précieuses que j'ai apprises en cours de route. Restez à l'écoute !


N'hésitez pas à partager vos propres expériences d'échec et de réussite dans les commentaires ci-dessous. Nous avons tous des histoires uniques à raconter, et c'est en partageant nos expériences que nous pouvons nous inspirer mutuellement.


Merci de m'avoir rejoint aujourd'hui. À bientôt pour la prochaine vidéo sur mon parcours.


Bien à vous,

Prévoyance et investissements intelligents : Comment j'ai reconstitué ma trésorerie | Parcours Guy WASSEU #4
"La prévoyance est la mère de toutes les vertus." - Edward Counsel